La première réunion du Comité de Pilotage de la révision du plan local d’urbanisme de la commune s’est tenue le 23 avril dernier autour du maire, Jean-Marie FOURNIER, et en présence du prestataire retenu à l’issue d’une consultation publique, le cabinet spécialisé URBANIS.

Il s’agissait dans un premier temps de resituer le contexte réglementaire de cette révision du PLU, entre lois Grenelle de l’Environnement, loi ALUR, et révision du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Sud-Gard.

Puis le Comité de Pilotage (COPIL) s’est penché sur l’évolution démographique de la commune, avec une population multipliée par 2,5 entre 1975 et 2015, et un taux de croissance annuel de 3,3% depuis 2009, générant une forte progression simultanée du parc de logements ; mais un parc peu diversifié, dégradé dans le centre ancien, et surtout un parc locatif social restreint alors que 63% des ménages jonquiérois seraient éligibles au logement social !

A partir de l’organisation urbaine actuelle qui s‘est dessinée au fil des quarante dernières années, le COPIL a pu mesurer les atouts et les dysfonctionnements des trois pôles urbains : le centre-bourg autour de la mairie et de l’église Saint Michel, objet d’opérations de rénovation et de revitalisation ces dernières années, mais compliqué en termes de circulation ; le quartier de Saint Vincent traversé par la RD.999 et donc victimes de ses nuisances ; et les extensions pavillonnaires dont les axes principaux ont été soignés mais qui manquent de liaisons.

La révision générale du PLU devra tenir compte des nombreuses contraintes au développement urbain, telles que les risques naturels (inondabilité du Grand Valat notamment) et les sensibilités environnementales, mais aussi les capacités résiduelles d’urbanisation au regard de la consommation des espaces depuis l’élaboration du PLU en 2007 et des besoins nouveaux de la commune. C’est un travail de près de deux ans qui attend la COPIL et le Conseil Municipal…