Le jour où sa mère est partie, Leena s’est réfugiée dans le silence et
les mots des auteurs qu’elle aime et dévore. Jeep, son frère, a préféré
les rêves évanescents de la poudre. Après le décès de leur père, chacun
va suivre son chemin pour tenter de se reconstruire.
La jeune femme mutique débarque alors dans un village face à l’océan où
elle achète une ancienne mercerie qu’elle va réhabiliter en librairie.
Et lorsqu’au cours des travaux, Leena découvre un trésor caché depuis
des décennies, elle tient enfin le moyen de renouer avec Jeep, dont la
trace s’est perdue outre-Atlantique.
Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français ; son épouse Claire est connue pour ses engagements féministes. Ensemble, ils ont un fils, étudiant dans une prestigieuse université américaine. Tout semble leur réussir. Mais une accusation de viol va faire vaciller cette parfaite construction sociale.
À l’été 1930, sur l’île Blanche, la plus reculée de l’archipel du
Svalbard, une exceptionnelle fonte des glaces dévoile des corps et les
restes d’un campement de fortune. Ainsi se résout un mystère en suspens
depuis trente-trois ans : en 1897, Salomon August Andrée, Knut Frænkel
et Nils Strindberg s’élevaient dans les airs, déterminés à atteindre le
pôle Nord en ballon – et disparaissaient. Parmi les vestiges, on exhume
des rouleaux de pellicule abîmés qui vont miraculeusement devenir des
images.
À partir de ces photographies au noir et blanc lunaire et du journal de
bord de l’expédition, Hélène Gaudy imagine la grande aventure d’un envol
et d’une errance. Ces trois hommes seuls sur la banquise, très
moyennement préparés, ballottés par un paysage mobile, tenaillés jusqu’à
l’absurde par la joie de la découverte et l’ambition de la postérité,
incarnent l’insatiable curiosité humaine qui pousse à parcourir,
décrire, circonscrire et finalement rétrécir le monde.
Chaque année, à la mi-carême, se tient un très étrange Bal des Folles.
Le temps d’une soirée, le Tout-Paris s’encanaille sur des airs de valse
et de polka en compagnie de femmes déguisées en colombines, gitanes,
zouaves et autres mousquetaires.
Réparti sur deux salles – d’un côté les idiotes et les épileptiques ; de
l’autre les hystériques, les folles et les maniaques – ce bal est en
réalité l’une des dernières expérimentations de Charcot, désireux de
faire des malades de la Salpêtrière des femmes comme les autres. Parmi
elles, Eugénie, Louise et Geneviève, dont Victoria Mas retrace le
parcours heurté, dans ce premier roman qui met à nu la condition
féminine au XIXe siècle.
Ludlow, bucolique bourgade du Shropshire, tombe dans l’effroi lorsque le très apprécié diacre
Ian Druitt est accusé de pédophilie. Placé en garde à vue, le suspect est retrouvé mort, pendu.
La commissaire Isabelle Ardery, qui a été dépêchée sur les lieux depuis Londres et qui se débat
avec ses problèmes d’alcool, a bien envie de classer l’affaire en suicide. Mais c’est sans compter
la sagacité du sergent Barbara Havers. Coachée à distance par
l’inspecteur Thomas Lynley, la Londonienne gaffeuse et accro à la
nicotine flaire le pot aux roses : et s’il ne s’agissait pas d’un
suicide ? N’en déplaise à Isabelle Ardery, Lynley et Havers vont
reformer leur duo de choc pour observer de plus près la vie de cette
petite ville qui semblait si paisible. Car, derrière leurs allures de
gentils retraités ou d’étudiants fêtards, les habitants de Ludlow ont
tous quelque chose à cacher…
À Stockholm, un SDF est retrouvé mort dans un parc du centre-ville – certains de ses doigts et orteils amputés. Dans les semaines précédant sa mort, on l’avait entendu divaguer au sujet de Johannes Forsell, le ministre de la Défense suédois. S’agissait-il des délires d’un déséquilibré ou y avait-il un véritable lien entre ces deux hommes ? Michael Blomqvist a besoin de l’aide de Lisbeth Salander. Mais cette dernière se trouve à Moscou, où elle a l’intention de régler ses comptes avec sa sœur Camilla.
La fille qui devait mourir est le dernier volet de David Lagercrantz dans la série » Millénium » .