Mise en scène par Florence Kleimbort, la compagnie Les didascalies nous a offert samedi soir une heure quarante de rires et de bonne humeur grâce à la représentation de l’incontournable pièce de Marivaux, « le jeu de l’amour et du hasard ». Sept comédiens en parfaite osmose ont joué cette comédie qui traite de l’amour, de la séduction et de la condition sociale. Echanges d’identité, complications et quiproquos, cette comédie, ponctuée d’interventions bruyantes et clownesques des valets, est intemporelle bien qu’ayant été jouée pour la première fois en 1730. Cette programmation semble avoir attiré et intéressé un public certain, qui, au terme de la représentation, a exprimé son désir de voir renouveler ce type de manifestation.