Rentrée 2016 : sécurité dans les écoles, lycées et collèges

Rentrée 2016 : sécurité dans les écoles, lycées et collèges

Quelques jours avant la rentrée scolaire 2016, Najat Vallaut-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Bernard Cazeneuve, ministre de l‘Intérieur, et Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, ont présenté à l’occasion d’une conférence de presse les consignes de sécurité et les dispositions concernant les écoles et établissements scolaires.


Dans un contexte de menace terroriste élevée, les écoles et établissements scolaires font l’objet d’une attention et d’une vigilance particulières. Plusieurs mesures viennent compléter le dispositif mis en place depuis décembre 2015.

Mobilisation des forces de sécurité

Sous l’autorité des préfets, en lien étroit avec les collectivités territoriales et en coordination permanente avec les polices municipales et les chefs d’établissement, les forces de sécurité intérieure mettent en oeuvre tout au long de l’année scolaire des dispositifs permettant :

  • une présence visible et dissuasive aux moments clefs de la journée scolaire s’appuyant sur :
  1. Une surveillance par des patrouilles mobiles régulières des itinéraires de transport scolaire, des points de ramassage, des abords immédiats des établissements lors des regroupements d’élèves, d’étudiants, d’enseignants et de parents
  2. Une réserve d’intervention immédiate reposant principalement sur les BAC et les PSIG, dont les PSIG SABRE, en cohérence avec le schéma national d’intervention (LIEN) présenté par le ministre de l’Intérieur le 19 avril 2016
  • la détection des comportements inquiétants et l’alerte des forces de sécurité, notamment par la sensibilisation du personnel de l’éducation nationale et des parents d’élèves (prérentrée scolaire, interventions spécifiques, information des chefs d’établissement etc.)
  • l’assistance des « référents-sûreté » et des correspondants « gendarmerie-police/ sécurité école » au profit des chefs d’établissements et des collectivités territoriales gestionnaires dans l’objectif d’identifier les travaux prioritaires permettant de sécuriser les établissements scolaires
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Coordination renforcée à tous les échelons

Une cellule de crise a été créée dans chaque académie. Les membres de ces cellules bénéficient d’une formation spécifique à la gestion de crise, dispensée par le ministère de l’Intérieur. Des correspondants « éducation nationale » sont désignés par le recteur pour participer aux cellules de crise préfectorales.

Chaque préfet réunira, avant la rentrée scolaire 2016, un état-major départemental de sécurité consacré à la protection des espaces scolaires et réunissant les responsables des forces de sécurité intérieure, du service départemental d’incendie et de secours, des services de l’éducation nationale et des services du ministère de l’Agriculture. 131 référents sûreté ont été désignés par les autorités académiques (un par département et un par rectorat).

Ils ont pour mission de s’assurer de l’effectivité des mesures de sécurité et d’accompagner les écoles et les établissements scolaires. Ils accompagnent notamment la mise en oeuvre des plans particuliers de mises en sûreté (PPMS) et de ses exercices, ainsi que des diagnostics de sécurité. Ils conseillent les directeurs d’école, les inspecteurs de l’éducation nationale et les chefs d’établissement et assurent un lien privilégié avec les représentants des collectivités territoriales propriétaires des bâtiments scolaires et notamment avec les maires au titre de leur pouvoir de police.

50 millions d’euros supplémentaires ont été alloués au fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) pour accompagner les collectivités territoriales dans les travaux d’urgence des écoles et établissements scolaires.

Formation à la gestion de crise

Les recteurs et leurs équipes seront formés à la gestion de crise d’ici la fin de l’année 2016 (240 personnes). 500 cadres seront formés chaque année dans les centres de formation du ministère de l’Intérieur contre 135 par an aujourd’hui. Pour soutenir ce plan de formation, trois nouveaux centres verront le jour à partir de la rentrée scolaire 2016 : Rochefort, Melun et Tulle.

Chaque école et chaque établissement scolaire doit mettre à jour son Plan particulier de mise en sûreté (PPMS). 3 exercices PPMS dont 1 exercice « attentat intrusion » seront réalisés lors de l’année scolaire 2016-2017. Un de ces exercices devra être organisé avant les vacances de la Toussaint, prioritairement celui portant sur « attentat intrusion ».

Formation et initiation aux premiers secours

L’apprentissage des premiers secours et des gestes qui sauvent est essentiel pour développer une culture commune de la sécurité. Ce sont plus de 1,2 million d’élèves qui seront initiés ou formés chaque année aux premiers secours d’ici la fin de l’année scolaire :

  1. 100 % des élèves de troisième, soit plus de 810 000 élèves auront reçu en fin d’année scolaire 2016/2017 une formation ou une initiation aux pratiques de premiers secours : 50 % au moins des élèves de troisième seront formés au module premiers secours (PSC1) 
en 2017 ; 60 % en 2018 et 70 % en 2019, ainsi que tous les autres élèves de troisième bénéficieront d’une initiation de 2 heures au module 
des « gestes qui sauvent »
  2. les 400 000 collégiens et lycéens ayant un mandat (délégué-e de classe, élu-e au conseil 
de la vie lycéenne …) pourront bénéficier, à leur demande, d’une formation au « PSC1 » ou au module d’initiation aux « gestes qui sauvent », en fonction des modules proposés par l’établissement
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ASSEZ D’INCIVISME EN MATIERE DE DECHETS MENAGERS !

ASSEZ D’INCIVISME EN MATIERE DE DECHETS MENAGERS !

Depuis quelques semaines, force est de constater la recrudescence des actes d’incivisme en matière de collecte des déchets ménagers et de propreté du domaine public.

La Communauté de Communes de Beaucaire Terre d’Argence, responsable du service public de collecte, a installé des points d’apports volontaires permettant un dépôt de sacs à toute heure et tous les jours : mais on retrouve tous les jours des sacs abandonnés à même le sol, des détritus de chantier ou des appareils électroménagers hors d’usage (que l’on peut pourtant acheminer gratuitement à la déchetterie de Beaucaire, à moins de 5 minutes de la commune !), voire même des encombrants (également enlevés gratuitement sur simple appel téléphonique !).

Que faire ?

Sensibiliser encore et toujours, par l’information et la communication ? Avec des limites vite atteintes dès lors que certains administrés ne partagent manifestement pas la même vision du respect des règles de vie en société, ni de la propreté et de la salubrité publique.

Augmenter encore et toujours les moyens de collecte et de nettoiement ? Avec des limites cette fois budgétaires et financières, la taxe d’enlèvement des ordures ménagères ne couvrant de toutes façons pas l’intégralité du coût du service.

Réprimer les contrevenants ? Une brigade de police de l’environnement, a été mise en place au niveau de la CCBTA, et intervient sur appel ; mais avec la difficulté de pouvoir identifier à coup sûr le contrevenant, ce qui n’est pas toujours le cas malheureusement.

En tout état de cause, la responsabilité de la propreté se partage : la collectivité doit organiser et mobiliser les moyens, mais le citoyen doit avoir un comportement respectueux du domaine public.

S’il faut une incitation dissuasive pour imposer ce respect, rappelons que toute infraction est passible de sanctions pénales : une amende de 130€ pour le non-respect des jours et heures de collecte, 200€ pour l’abandon de déchets sur les voies publiques ou privée, et 600€ en cas de dépôts sauvages au moyen d’un véhicule !

Forum des associations – Edition 2016

Forum des associations – Edition 2016

Le Forum des associations, organisé par la Ville de Jonquieres Saint Vincent, permet au public de se renseigner sur les activités disponibles dans la commune ou aux alentours, discuter avec les dirigeants des clubs, voire même réaliser leur inscription.

Plus de 30 associations sportives, culturelles, éducatives ou solidaires seront présentes.

Rendez-vous dans notre rubrique Agenda pour en savoir plus sur l’événement.

Rendez-vous samedi 10 septembre 2016 de 10h à 13h00 au centre Socio-Culturel.

Aide financière à la recherche du premier emploi (ARPE)

Aide financière à la recherche du premier emploi (ARPE)

Vous êtes jeune diplômé(e) en 2016, d’un CAP ou CAP agricole, du baccalauréat professionnel, du baccalauréat technologique, du brevet des métiers d’art, du brevet professionnel ou brevet professionnel agricole (voie de l’apprentissage), du brevet de technicien? Vous étiez boursier(ère) durant la dernière année de préparation de votre diplôme ou apprenti(e) disposant de faibles ressources financières ? Et vous recherchez votre premier emploi ?

logo ARPEÀ partir de la rentrée, vous pourrez bénéficier de l’aide à la recherche du premier emploi, l’ARPE. L’ARPE fait partie des aides financières à la jeunesse qui ont été annoncées le 11 avril 2016.

Il s’agit d’une aide financière, versée pendant 4 mois, pour accompagner la recherche du premier emploi, d’un montant mensuel de 200€ pour les diplômés, en 2016, du CAP ou CAP agricole, du baccalauréat professionnel, du baccalauréat technologique, du brevet des métiers d’art, du brevet professionnel ou brevet professionnel agricole (voie d’apprentissage), du brevet de technicien.

L’ARPE est versée pour accompagner la recherche du premier emploi. Lorsque le bénéficiaire de l’aide trouve un emploi dont la rémunération mensuelle excède 78% du SMIC net, il est tenu d’en informer l’organisme assurant le versement de l’aide qui met alors fin à son paiement.

L’aide est attribuée chaque mois par le ministère chargé de l’Éducation nationale ou le ministère chargé de l’Enseignement agricole.

  • Si vous êtes diplômé(e) de l’enseignement agricole en 2016 y compris par la voie de l’apprentissage, vous pouvez bénéficier de l’ARPE : toutes les informations sur http://agriculture.gouv.fr
  • Si vous êtes diplômé(e) de l’enseignement supérieur en 2016, y compris par la voie de l’apprentissage, vous pouvez  bénéficier de l’ARPE : toutes les informations sur www.etudiant.gouv.fr/arpe

Quelle démarche pour obtenir l’ARPE ?

Déposez votre demande d’ARPE en ligne dans les 4 mois qui suivent la date de publication des résultats de votre examen. Cette date est le 8 juillet 2016 pour tous les examens de la session de juin.

Pour bénéficier de l’ARPE, il vous faudra certifier sur l’honneur que vous :

  • n’êtes plus en formation et que vous vous engagez à ne pas reprendre d’études au cours de l’année scolaire qui suit l’obtention de votre diplôme,
  • êtes à la recherche d’un premier emploi,
  • ne cumulez pas l’ARPE avec le RSA, la garantie jeunes, un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.

Cette déclaration sur l’honneur sera intégrée dans le formulaire de demande de l’ARPE.

Le formulaire de demande en ligne sera disponible à partir du lundi 22 août.

Quels documents fournir pour votre demande ?

  • Une copie de votre relevé de notes attestant de la réussite au diplôme : il vous a été remis par le centre d’examen dès la publication des résultats. Vous pouvez également fournir une copie de l’attestation de réussite, à demander rapidement au service des examens du rectorat de l’académie dans laquelle vous avez présenté l’examen : contactez le rectorat de votre académie
  • l’attestation de votre qualité de boursier durant la dernière année scolaire
  • si vous étiez apprenti(e), une copie de l’avis d’imposition 2015 (revenus 2014) du foyer fiscal auquel vous êtes rattaché(e), ou de votre avis d’imposition 2015 si vous avez fait votre propre déclaration fiscale.
  • la copie d’une pièce d’identité

Vous enverrez ces documents par la poste avec le formulaire complété. L’adresse d’envoi vous sera indiquée à la fin du formulaire.

Vous pouvez préparer votre dossier dès à présent. Pour vous accompagner dans votre démarche, rapprochez-vous dès la fin du mois d’août du proviseur ou du conseiller principal d’éducation de votre lycée, ou bien du directeur de votre centre de formation.

Consignes de sécurité applicables dans les établissements scolaires – rentrée 2016

Consignes de sécurité applicables dans les établissements scolaires – rentrée 2016

consignes de sécurité

Sécurité des écoles, collèges, lycées : consignes applicables. Le « niveau alerte attentat » est maintenu en Ile-de-France, il est étendu au département des Alpes-Maritimes à compter du 15 juillet 2016, et la vigilance renforcée continue de s’appliquer sur le reste du territoire. Le ministère demande à chacune et chacun, personnels de l’Éducation nationale, parents d’élèves, élèves de prendre connaissance de ces consignes et de les respecter afin d’améliorer le niveau de sécurité dans nos écoles et établissements. Informations mises à jour le 15 juillet 2016 à la suite de l’attentat perpétré à Nice.

Principales consignes

Le ministère rappelle les consignes suivantes aux personnels de l’Éducation nationale, aux parents d’élèves et aux élèves :

  • l’accueil à l’entrée des écoles et établissements scolaires est assuré par un adulte ;
  • un contrôle visuel des sacs peut être effectué ;
  • l’identité des personnes étrangères à l’établissement est systématiquement vérifiée ;
  • d’ici les vacances de Noël, chaque établissement scolaire doit réaliser deux exercices de sécurité (évacuation incendie et mise à l’abri ou confinement comme demandé par le plan particulier de mise en sûreté – PPMS) ;

Une attention particulière doit être portée aux abords de l’établissement, en évitant tout attroupement préjudiciable à la sécurité des élèves.

En lycée, des zones spécifiques peuvent être aménagées dans les espaces extérieurs au sein des établissements scolaires pour éviter que les élèves sortent pendant la journée.

En école primaire, il est demandé aux familles de ne pas s’attarder devant les portes d’accès pendant la dépose ou la récupération de leurs enfants.

Dans les académies en Vigipirate Alerte Attentat, le stationnement des véhicules est interdit aux abords de l’établissement.

Les écoles et les établissements peuvent assouplir leurs horaires d’entrées et de sorties pour mieux contrôler les flux d’élèves. Il est nécessaire d’éviter que les élèves attendent l’ouverture des portes de l’établissement sur la voie publique.

Il est demandé à chacun de signaler tout comportement ou objet suspect. Chaque école et chaque établissement doit vérifier l’efficacité et la connaissance par l’ensemble des personnels et des représentants de parents d’élèves présents en conseil d’école et conseil d’administration de son plan particulier de mise en sûreté (PPMS) ainsi que des mesures spécifiques à prendre en cas d’intrusion.

Consignes spécifiques aux établissements du premier degré

L’Inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale (IA-DASEN) et les services de la Préfecture accompagneront les écoles dans la mise en place de mesures de sécurité adaptées au territoire. Les IA-DASEN procèderont à la vérification de la mise à jour des documents et des protocoles PPMS et sécurité.

Consignes spécifiques aux établissements du second degré

Les chefs d’établissement peuvent prendre attache auprès des équipes mobiles de sécurité de l’Éducation nationale et/ou du référent sûreté (police ou gendarmerie) pour mettre à jour leur diagnostic de sécurité.

Une attention particulière doit être portée à la gestion des flux d’élèves et des entrées et sorties des établissements possédant un internat.

Sorties scolaires, voyages scolaires, manifestations (hors Ile-de-France)

Les voyages scolaires sont autorisés. La seule obligation pour les écoles et les EPLE est de signaler en amont ces voyages à l’autorité académique. En lien avec les préfets, l’autorité académique pourra interdire un voyage si les conditions de sécurité ne sont pas remplies.

L’Île-de-France étant toujours en alerte attentat dans le cadre du plan Vigipirate, il est demandé aux classes voyageant dans cette zone d’éviter les lieux hautement touristiques. Les équipes qui encadrent les élèves doivent également assurer une vigilance accrue lors de ce type de déplacement.

Les sorties scolaires occasionnelles (théâtre, sortie nature…) sont également de nouveau autorisées. Ces sorties ne nécessitent pas d’autorisations préalables auprès des autorités académiques.

Toute manifestation autorisée par la préfecture (salons, compétitions sportives…) est de fait accessible aux scolaires. Toute manifestation que l’éducation nationale souhaite organiser doit faire l’objet d’une autorisation préalable de la préfecture.

Sorties scolaires, voyages scolaires, manifestations (Consignes spécifiques à l’Ile-de-France)

Les voyages scolaires en Île-de-France sont autorisés pour l’ensemble des académies mais doivent faire néanmoins l’objet d’une information préalable auprès du rectorat.

L’Île-de-France étant toujours en alerte attentat dans le cadre du plan Vigipirate, il est demandé aux classes voyageant dans cette zone d’éviter les lieux hautement touristiques. Les équipes qui encadrent les élèves doivent également assurer une vigilance accrue lors de ce type de déplacement.

Cellules psychologiques

Les cellules psychologiques peuvent toujours être déployées par le ministère à la demande des directeurs d’école et chefs d’établissements. 250 cellules sont activées sur l’ensemble du territoire.

Établissements d’Enseignement supérieur et organismes de Recherche

Pour l’ensemble du territoire national, il est demandé de veiller à la stricte application du contrôle d’accès et du contrôle visuel des sacs dans les établissements d’enseignement supérieur et les organismes de recherche. Une attention particulière est demandée afin d’éviter tout attroupement aux abords des établissements d’enseignement supérieur.

Il est recommandé aux responsables des établissements de signaler à la préfecture les manifestations ou les déplacements importants.

S’agissant des établissements de l’enseignement supérieur, il est demandé de porter une attention particulière à l’organisation de manifestations ouvertes au public en liaison avec les préfets.

Ces consignes ont été transmises aux recteurs d’académies, chanceliers des universités, présidents et directeurs d’établissements d’Enseignement supérieur, aux présidents et directeurs d’organismes de recherche, aux directeurs du Cnous et des Crous par le haut fonctionnaire de défense et de sécurité du ministère.

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