par Sébastien ANDEVERT | dimanche, 17 juillet 2016 | Actualités du CCAS, Santé
Le plan départemental de gestion d’une canicule élaboré par Monsieur le Préfet du Gard implique la tenue d’un registre nominatif des personnes âgées et des personnes handicapées vivant au domicile. Celui-ci a pour but de permettre l’intervention ciblée des services sanitaires et sociaux en cas de déclenchement du plan d’alerte et d’urgence.
Le Maire de Jonquières Saint-Vincent a délégué le C.C.A.S. pour tenir ce registre.
Cette démarche d’inscription est basée sur le volontariat. Elle peut être faite par la personne elle-même, par son représentant légal ou par un tiers (dans ce cas, un accord écrit sera demandé).
- Ce registre concerne :
- les personnes âgées de 65 ans et plus
- les personnes âgées de plus de 60 ans et reconnues inaptes au travail
- les personnes officiellement reconnues comme présentant un handicap.
Toute personne qui souhaiterait s’inscrire est invitée à prendre contact avec le C.C.A.S par courrier ou par téléphone au 04.66.74.50.12 du lundi au vendredi de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h00.
Toutes les personnes inscrites seront contactées régulièrement durant toute la période d’alerte afin de prendre de leurs nouvelles.
En cas de forte chaleur, n’oubliez pas les conseils de prévention :
- veillez la journée à fermer les volets et les fenêtres durant la jourée,
- hydratez vous en buvant 1,5 à 2 litres d’eau par jour,
- mangez des fruits frais,
- rafraîchissez-vous régulièrement (douches, brumisateur)
- demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous prenez des médicaments et si vous ressentez des symptômes inhabituels.
par Sébastien ANDEVERT | dimanche, 17 juillet 2016 | Actualités du CCAS, Enfance - Jeunesse - TAP
Le Centre Communal d’Action Sociale souhaite récompenser comme chaque année les élèves ayant obtenu le Baccalauréat, le Diplôme National du Brevet, le Certificat de Formation Générale, le Brevet d’Enseignement Professionnel ou le Certificat d’Aptitude Professionnelle en 2016.
Les jeunes jonquiérois concernés par cette mesure sont priés de se présenter en Mairie muni d’un justificatif, avant le 30 septembre 2016.
par Sébastien ANDEVERT | mercredi, 29 juin 2016 | A la une, Environnement
Pour mémoire, Monsieur le Préfet du Gard a prescrit, le 26 novembre 2013, l’élaboration d’un plan de prévention des risques d’inondation (PPRi) sur la commune de Jonquières Saint Vincent, intégré au périmètre de protection du bassin versant aval du Gardon.
La procédure d’élaboration a donné lieu à plusieurs réunions de travail et échanges avec la D.D.T.M. du Gard, puis à concertation publique, et enquête publique du au dernier.
L’occasion, pour le Conseil Municipal, d’exprimer fermement son opposition au projet présenté, et de faire valoir ses arguments avec le concours d’un bureau d’études spécialisé, MEDIAE de Lunel, chargé d’une analyse critique de l’étude hydraulique réalisée par l’Etat.
Le Conseil Municipal a préalablement souligné que l’élaboration du P.P.R.i. devait s’inscrire dans une réflexion plus globale sur l’aménagement et le développement durable de notre commune.
Plusieurs grands projets structurants vont en effet considérablement transformer l’environnement communal dans les années à venir :
- La déviation de la RD 999 au Sud de la commune qui absorbera le trafic de transit et permettra de requalifier la RD 999 actuelle, rue de Nîmes, en boulevard urbain,
- Le programme local de l’habitat (PLH) à l’échelle de la communauté de communes de Beaucaire Terre d’Argence,
- La mise en place d’une OPAH de Renouvellement Urbain dans le quartier de Saint Vincent et la requalification de la cave coopérative, propriété de la société des Vignerons Créateurs qui regroupe ses activités sur la commune de Bellegarde
- Le contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier, ainsi que la gare nouvelle de Manduel, qui sera située à moins de 5 kilomètres du village dès 2020, et qui se situera au cœur d’un pôle urbain multimodal à un horizon plus lointain
Dans ce contexte, la commune souhaite engager prochainement la révision de son P.L.U. afin de définir un projet global d’aménagement durable à l’horizon 2025-2030 et organiser et maîtriser ainsi son développement urbain.
Parmi les principaux objectifs, conformes aux obligations nouvelles de la loi ALUR, figurent d’ores et déjà :
- l’économie des emprises foncières, pour préserver les espaces agricoles et naturels
- la mobilisation des « dents creuses », c’est-à-dire l’utilisation des capacités résiduelles de construction en zone déjà urbanisées,
- le renouvellement urbain, tel qu’il soit de nature à offrir un nouveau parc de logements diversifiés en termes de produits, de typologies et de formes urbaines.
- Et la continuité urbaine, pour une meilleure cohérence du territoire et pour éviter le « mitage » de l’urbanisation
Il est donc important, pour la commune, de s’assurer que le projet de P.P.R.i. soit compatible avec ces objectifs de développement urbain.
Nous avons donc repris l’étude des aléas hydrauliques présentée dans le projet de Monsieur le Préfet : la cartographie des aléas s’appuie à la fois sur une modélisation hydraulique pour caractériser l’aléa de référence (une crue centennale ou la crue de septembre 2002 pour le Gardon aval), et sur une analyse hydrogéomorphologique pour définir l’emprise d’une crue exceptionnelle.
Nous avons également examiné les propositions de zonages réglementaires, qui constituent autant de servitudes nouvelles qui s’imposeront au plan local d’urbanisme : au regard de nos objectifs d’aménagement du territoire, le zonage proposé par l’Etat réduit l’extension urbaine de la commune aux secteurs certes inscrits en zones IAU ou IIAU du PLU, mais qui ne correspondent plus forcément aux enjeux de demain. L’urbanisation de ces secteurs ne permettra pas en effet de respecter les objectifs (réglementaires) de densification urbaine, et ne créera pas la cohérence territoriale recherchée entre le cœur historique de Jonquières et le quartier de Saint Vincent.
Et nous nous sommes enfin permis quelques observations de portée plus générale sur l’évolution de la cartographie depuis 2013 (6 cartes d’aléas et de zonage différentes !), qui peuvent certes traduire le souci de concertation de l’Etat, mais qui peuvent tout autant refléter la fluctuation des modélisations et des hypothèses : elles ne « rassurent » donc pas totalement la commune sur la fiabilité et l’objectivité du projet de PPRi finalement soumis à son avis.
Finalement, le Conseil Municipal, en séance du 14 avril dernier, a unanimement décidé d’émettre un avis défavorable au projet de PPRi présenté par Monsieur le Préfet, et a demandé la prise en compte des modifications et précisions présentées par la commune, résumées ainsi :
- Vérification des données hydrogéomorphologiques, au moins au niveau du zonage au Nord de la RD.999, éventuellement complétées par la définition des surfaces de ruissellement sur ces versants
- Rédaction d’une note de synthèse technique explicitant les données hydrologiques et hydrauliques initiales du modèle, les écarts importants de débits estimés par rapport à l’étude BRLi, l’impact de la prise en compte du protocole d’intervention sur les vannes et martelières, et l’incidence sur les enveloppes de crue modélisées.
- Confirmation du coefficient de rugosité moyenne sur certains tronçons du Grand Valat
- Requalification en zone urbaine des terrains actuellement situés en zones U et AU du PLU mais impactés par un aléa d’inondation résiduel (6 secteurs à enjeux d’urbanisation)
- Rédaction d’une note explicative expliquant l’évolution de la cartographie des aléas, décrivant les hypothèses prises en compte dans le modèle finalement présenté, notamment au niveau des conditions aval (action des pompes de la station d’exhaure de Comps) et amont (action des vannes et martelières).
- Définition de l’emprise de crue d’une période de retour de 20 ans, afin de garantir la cohérence des projets d’aménagement avec la doctrine de la DDTM du Gard en matière d’ouvrages compensatoires.
Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des conclusions de Monsieur le Commissaire Enquêteur qui nous a semblé à l’écoute et sensible à nos arguments.
par Sébastien ANDEVERT | mercredi, 29 juin 2016 | A la une, Enfance - Jeunesse - TAP
Depuis le 1er septembre 2015, la commune a confié au Centre Social Soleil Levant de Manduel l’animation des temps d’accueil périscolaire (matin, midi, soir, et T.A.P. regroupé le vendredi après-midi) : pour cela, le Centre Social perçoit une aide de la CAF du Gard (prestation de service unique de 0,53€ par enfant et par heure).
Mais à la faveur de contrôles récents, la C.A.F. a rappelé que cette aide devait être directement versée à l’organisateur du service d’accueil, c’est-à-dire la commune. Et qu’elle était conditionnée par une modulation des tarifs destinée à tenir compte des revenus les plus modestes. Cette modulation est instaurée à partir du quotient familial.
Le Conseil Municipal, réuni le 23 juin dernier, a donc procédé à la révision suivante des tarifs d’accueil, qui entrera en vigueur le 1er septembre prochain :
|
QF < 500€ |
QF > 500€ |
Accueil périscolaire du matin |
1,05 € |
1,10 € |
Accueil méridien |
0,45 € |
0,50 € |
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3,65 € |
3,70 € |
Accueil périscolaire du soir |
1,05 € |
1,10 € |
Pour mémoire, les tarifs d’accueil du matin et du soir étaient inchangés depuis 2012, tandis que le tarif de l’accueil méridien, instauré en 2015, diminue de 10% pour les familles dont le quotient familial est inférieur à 500€.
par Sébastien ANDEVERT | mardi, 28 juin 2016 | A la une, Sécurité
Vous allez bientôt vous absenter et vous craignez pour la sécurité de votre maison, de votre appartement ? Vous pouvez demander à la police ou à la gendarmerie de surveiller votre domicile !
Depuis 1974, le dispositif Opération tranquillité vacances (OTV) aide les vacanciers à être plus sereins. Limité aux mois de juillet et août à l’origine, OTV a été étendu à l’ensemble des vacances scolaires en 2009.
Aujourd’hui, l’opération est élargie à toute période d’absence prolongée de particuliers indépendamment des vacances scolaires.
L’opération tranquillité vacances, qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’un service de sécurisation mis en œuvre par la police et la gendarmerie au bénéfice de ceux qui s’absentent pour une certaine durée.
Les vacanciers s’assurent ainsi de la surveillance de leur domicile, à travers des patrouilles organisées par les forces de l’ordre dans le cadre de leurs missions.
Les bénéficiaires de ce service sont assurés d’être prévenus en cas d’anomalie – soit en personne, soit par une personne de confiance résidant à proximité du lieu d’habitation : tentatives d’effractions, effractions, cambriolages. Informés, les victimes et leurs proches restés sur place, sont en mesure d’agir au plus vite pour limiter le préjudice subi : remplacement des serrures, inventaire des objets volés, contacts avec la société d’assurance, etc.
L’opération tranquillité vacances, comment ça marche ?
Pour bénéficier du dispositif, il faut en faire la demande plusieurs jours avant la période d’absence (prévoir 2 jours au minimum).
Plusieurs possibilités :
- Sur place, au commissariat ou dans la brigade de gendarmerie. Pour gagner du temps, un formulaire est accessible en ligne ; il est à remplir et à imprimer avant de rendre sur place pour finaliser la demande.
- Pour les habitants de Paris et de la petite couronne, il est possible de faire la demande en ligne, sans avoir à se déplacer. Rendez-vous sur mon.service-public.fr
et créez un compte pour demander l’OTV. La création d’un compte est gratuite, facile et rapide !
Affiche de l’opération tranquillité vacances
par Sébastien ANDEVERT | mercredi, 18 mai 2016 | En un clic, Restauration scolaire
La « cantine » comme on l’appelait autrefois, constitue l’un des temps fort dans la vie scolaire de l’enfant. C’est le moment de transition, de pause où ce dernier, peut se ressourcer, chaque jour de sa vie d’élève.
Il importe donc que ce moment réponde réellement aux besoins de l’enfant tant sur le plan de l’alimentation que sur le plan de l’animation, de l’encadrement.

Le restaurant scolaire ne doit pas être uniquement un lieu où l’on mange et où l’on prépare à manger, il doit être également le lieu où l’enfant découvre d’autres plats et où une pédagogie de la nourriture est inculquée.
La qualité des produits, le respect des règles d’hygiène dans tout le cursus de la chaîne de leur préparation comme la recherche quotidienne d’un équilibre calorique de chaque menu doivent également et prioritairement constituer une des préoccupations majeures.

Le restaurant scolaire comme on le qualifie aujourd’hui n’est donc plus « qu’une affaire de cuisine », son rôle dépasse largement ce domaine et les compétences qu’il requière le sont tout autant.
Enfin, composante de la vie de l’école, le service ne doit pas vivre en autarcie, il doit au contraire échanger, s’informer, évoluer avec les partenaires de la vie scolaire et extra scolaire avec toujours le souci d’apporter un « plus » dans la vie et la santé des enfants.
Depuis septembre 2011, c’est à la cuisine centrale bio de l’école Henri Serment de Bellegarde, que sont préparés l’ensemble des repas pour nos écoles.