
La municipalité honore une centenaire Jonquièroise

La Médiathèque a invité les plus petits Jonquierois à faire connaissance avec Fifi l’étoile filante. Les enfants de petites sections de l’école Li Droulets, les plus grands de la crèche Les P’tits Joncs, et les enfants gardés par les assistantes maternelles, ont assisté au spectacle de la femme violon, à savoir Stéphanie Joire. Fifi la farceuse, le personnage principal, est une
espiègle étoile filante qui à force de leur faire des blagues, a perdu tous ses amis. Elle devra se faire pardonner pour reconquérir l’amitié de la lune, du soleil, des nuages et des autres étoiles. Si l’on en croit les battements de mains et leur rire, les enfants ont beaucoup apprécié les facéties de Fifi.
Ce spectacle tout en poésie, était rythmé par les chansons de Stéphanie et la mélodie de son violon magique.
La période de Noël est propice aux repas annuels et au partage de moments chaleureux et conviviaux.
Le repas des aînés a eu lieu mercredi dernier au Centre Socioculturel. La salle s’est très vite remplie d’une ambiance festive grâce aux 165 personnes qui avaient répondu à l’invitation du CCAS (Centre Communal d’Action Sociale).
Après le discours de Monsieur Le Maire, les membres du CCAS et les élus ont servi l’apéritif de bienvenue. Le traiteur « Le Paradis » d’Aramon avait en charge le repas tandis qu’un chanteur et son accordéoniste gérait l’animation musicale, accompagnés d’un couple de danseurs expérimentés.
Pour les personnes ne souhaitant pas ou ne pouvant pas venir au repas, il leur était proposé un colis de Noël, préparé avec soin par le caviste «Caves et Domaines» de Beaucaire. 300 colis ont été ainsi distribués lors d’une permanence tenue en Mairie par les membres du CCAS.
Le CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) a organisé, en partenariat avec le Centre Social Soleil Levant, une après-midi entièrement dédiée aux enfants du village. Après avoir participé aux activités proposées par les animateurs du Centre Social, le groupe a assisté à un spectacle puis s’est régalé d’un goûter, les deux étant offerts par le CCAS de la commune.
Jean-Michel ROL, artiste peintre Jonquièrois , est atteint de surdité à l’âge de 14 mois après une grave maladie, à l’époque où les enfants sourds ne sont pas acceptés à l’école.
Marie, sa cadette, guide et protège son frère plongé dans le monde du silence : ensemble, ils adoptent un langage qu’eux seuls comprennent.
Jean Michel intègre par la suite une école spécialisée où les enseignants s’efforcent de faire parler les enfants afin qu’ils soient mieux intégrés dans la société, la langue des signes étant proscrite, ils reçoivent des coups de règle sur les doigts quand ils sont pris sur le fait.
Dans les années 70, les parents d’enfants sourds se rebellent : c’est le « Réveil sourd ». Il faudra attendre 2005 pour que ce langage soit reconnu comme une langue à part entière.
Depuis , les mentalités ont fort heureusement évolué : en 2008, la langue des signes devient une option possible pour le BAC et en 2010 un CAPES de langue des signes est crée.
Depuis la rentrée scolaire, les enfants de l’école FONTCOUVERTE sont invités par la Médiathèque à découvrir l’univers des sourds et s’initier au langage des signes. Après avoir raconté leurs souvenirs d’enfance, et souligné les difficultés rencontrées à l’époque dans l’univers du handicap, Marie et Jean-Michel leur ont appris à reproduire la première lettre de leur prénom et à signer quelques mots du quotidien.
Lors d’une seconde rencontre, alors que la Médiathèque exposait les œuvres du peintre militant, ils ont suivi une visite commentée par le frère et la sœur. Jean Michel et Marie ont également rencontré les adultes : sur la photo, un groupe constitué par Anne-Marie, animatrice à la résidence des Senioriales.
A en croire la réaction des enfants et les retours des parents et des enseignants, l’histoire du frère et de la sœur a touché petits et grands. L’initiation à la langue des signes et ses gestes si évocateurs a conquis les enfants.
La Médiathèque a accueilli la compagnie Lutine pour son dernier spectacle de l’année. « Ca fait tic et ça fait tac » réunit les personnages d’Ulrich et d’Urielle dans une confrontation du monde traditionnel et du monde moderne. En effet, les deux lutins du Père Noël s’opposent : l’un préfère les jouets en bois et autres matières naturelles, l’autre privilégie le jouet électrique et électronique. La commande d’un train en bois tout électrique va contraindre les deux bricoleurs à s’entendre et composer avec les matières recyclables et les matières polluantes. Papillotes, pain d’épices et mandarines ont récompensé le jeune public enthousiaste à la fin de ce spectacle joyeux et endiablé.