
Bulletin de situation des nappes phréatiques – Juin 2021
L’EPTB Vistre Vistrenque communique le dernier bulletin de situation des nappes phréatiques de la Vistrenque et des Costières : https://sh1.sendinblue.com/v69ujato5t7e.html?t=1623087032
L’EPTB Vistre Vistrenque communique le dernier bulletin de situation des nappes phréatiques de la Vistrenque et des Costières : https://sh1.sendinblue.com/v69ujato5t7e.html?t=1623087032
Situation au 4 mai 2021 et évolution de la situation depuis le 1er avril 2021 Le mois d’avril fait exception aux mois qui le précèdent, car il enregistre une pluviométrie conforme aux normales ! En effet, un premier épisode pluvieux de faible intensité s’est déroulé les 10 et 11 avril donnant 8 mm de pluie sur Aigues-Mortes et une trentaine sur le secteur de Nîmes. Fin avril, début mai un second épisode pluvieux, procure 40 mm sur Aigues-Mortes et entre 40 et 80 mm sur le secteur de Nimes et Saint-Gilles. Bien évidemment ces épisodes pluvieux, à eux seuls, ne sont pas en mesure de compenser le déficit installé depuis de long mois. Ce bulletin examine l’impact des pluies sur les nappes le 4 mai, car le 1er mai se trouvait en plein épisode pluvieux. Nappe de la Vistrenque ![]() Dans le secteur central, au Mas Faget, les pluies connues durant le mois d’avril contribuent seulement à stabiliser le niveau. Le 4 mai, le niveau reste bas et inférieur de 70 cm à celui du 1er mai 2020. Vers Nîmes et Caissargues, les épisodes pluvieux d’avril compensent la baisse du niveau qui, au final, reste stable sur la période. Le niveau est très bas et inférieur de 70 cm à celui du 1er mai 2020. Dans le secteur le plus aval, au sud du Cailar, là aussi, les pluies ont seulement permis de stabiliser le niveau, qui reste bas et inférieur de 15 cm à celui de l’an dernier à la même date. Zones d’alimentation Dans les zones d’alimentation de la nappe, les pluies du mois d’avril ont eu un impact globalement positif, mais hétérogène selon les secteurs. Cela s’explique par la disparité des cumuls de précipitation mesurés sur le territoire. Dans le secteur nord à Courbessac, en bordure des calcaires, seul le deuxième épisode pluvieux impacte le niveau de la nappe qui remonte (+20 cm) pour retrouver un niveau comparable à celui de début avril. Début mai, le niveau est très bas et inférieur de 1,20 m à celui de l’an dernier à la même date. A Bezouce, comme à Nîmes Courbessac, le niveau baisse en avril et remonte à la faveur du 2e épisode pluvieux (+20cm), restaurant ainsi le niveau de début avril. Dans le secteur de Vergèze, où les calcaires se remplissent et se vidangent beaucoup plus rapidement que la nappe de la Vistrenque, les pluies ont été bénéfiques et le niveau remonte de 1,10 m sur le mois d’avril. Toutefois, le déficit était tellement marqué que ces pluies restent insuffisantes pour restaurer une situation plus proche des moyennes interannuelles. Le niveau, inférieur de 2,75 m par rapport à celui du 1er mai 2020, reste très bas. A Uchaud la situation suit la même tendance qu’à Vergèze, mais de manière atténuée. Les pluies, bien que bénéfiques, sont insuffisantes pour combler le déificit. Sur la bordure Nord des Costières à Garons, la faible épaisseur de l’aquifère induit des fluctuations importantes du niveau de la nappe. Celui-ci enregistre deux pics à la faveur des épisodes pluvieux. Le niveau remonte donc de 85 cm en avril ce qui permet de limiter le déficit, mais le niveau reste toujours très bas. Nappes des Costières Dans le secteur de Bellegarde, les pluies permettent de stabiliser le niveau en avril. Début mai, il reste modérément bas et inférieur de 25 cm à celui de l’an dernier à la même date. Dans le secteur de Saint-Gilles, les épisodes pluvieux successifs compensent la baisse du niveau, qui au final reste stable sur la période. Le niveau est modérément bas et inférieur de 35 cm à celui du 1er mai 2020. Conclusion La recharge très limitée de l’automne et l’hiver 2020/2021 plaçait les nappes Vistrenque et Costières dans une situation déficitaire, début avril. Les épisodes pluvieux survenus en avril ont un impact limité sur les nappes. En effet, les pluies ont été extrêmement favorables à la végétation en pleine croissance et ont contribué à limiter les prélèvements, notamment en terme d’arrosage. Aussi sur la plupart des secteurs, les pluies ont seulement contribué à stabiliser les niveaux. Seules les zones d’alimentation (notamment le secteur de Vergèze) et les Costières enregistrent une hausse de leur niveau qui contribue à limiter partiellement le déficit enregistré depuis plusieurs mois. Ce répit sera très probablement d’une durée limitée. Toutefois, l’épisode pluvieux en cours pourrait rallonger cette période de répit. La situation des nappes sera donc à nouveau examinée début juin. Rappelons que le Préfet du Gard, a placé l’ensemble du département en vigilance sécheresse. Aucune mesure de restriction n’est obligatoire à cette heure, mais chacun est invité à adopter une gestion la plus économe possible de l’eau pour limiter les impacts sur les nappes. Les mesures sont consultables sur le site de la DDTM30. Carte de situation au 4 mai 2021 ![]() Evolution du niveau dans le forage du Mas Faget en mètre NGF depuis le 1er janvier 2001 ![]() EPTB Vistre Vistrenque Gestion des rivières et des eaux souterraines 2bis rue entre vignes – 30470 Aimargues – contact@vistre-vistrenque.fr |
Le délégataire des services publics de l’eau et de l’assainissement, la société VEOLIA, dresse un point d’organisation et de fonctionnement du service de l’eau dans le contexte de propagation de la Covid-19.
> Concernant le service aux administrés
Les sites d’accueil Veolia sont ouverts aux administrés selon les modalités suivantes, pour garantir la sécurité de chacun :
Les services consommateurs numériques : démarches et informations disponibles 24/7
Dans un contexte de ré-accélération de l’épidémie de Covid-19, le fonctionnement optimal des accueils téléphoniques reste possiblement sujet à des perturbations, pouvant engendrer des délais de traitement épisodiquement plus long qu’à l’accoutumée.
VEOLIA invite donc les consommateurs à les contacter en priorité sur www.eau.veolia.fr, où ils peuvent effectuer l’essentiel de leurs démarches 24/7, sans avoir à se déplacer.
Face à une situation dont on ne saurait évaluer avec certitude la durée, les équipes de Veolia sont plus que jamais mobilisées pour mettre à disposition des citoyens consommateurs de services d’eau et d’assainissement, un panel complet de services numériques.
De fait, les derniers mois l’ont plus que jamais prouvé : les services numériques permettent de simplifier la vie des consommateurs, qui plus est en toute sérénité.
Besoin d’effectuer une demande ou de mettre à jour ses informations personnelles ? D’informations sur la qualité de l’eau, son prix et les éventuels travaux en cours dans sa commune ? De consulter ses consommations et de régler sa facture ? Envie d’opter pour des services pratiques comme le prélèvement bancaire, la mensualisation ou la facture électronique ?… Les sites internet et applications smartphones offrent toutes ces possibilités. Chaque consommateur a notamment accès à un esp@ce personnel sécurisé, pour effectuer toutes ses démarches en toute sérénité, de chez lui.
Beaucoup d’entre eux ont d’ailleurs basculé pendant la crise sur les outils digitaux mis à leur disposition. Qu’il s’agisse de transmission des relevés de compteurs, de règlement de factures voire de questions sur le service, le recours aux services numériques est en très forte augmentation.
> Surveillance du coronavirus SARS COV-2 dans les eaux usées
Comme nombre de virus, le Sars Cov2 est excrété dans les selles par les individus porteurs qu’ils soient ou non symptomatiques. Les eaux usées sont collectées et traitées au niveau des usines de dépollution. Les analyses réalisées sur ces eaux usées peuvent donner des indicateurs sur l’état de contamination de la population raccordée en amont.
Les publications scientifiques récentes ont montré que la quantité de matériel génétique de virus dans les eaux usées était un indicateur “précoce” de la santé sanitaire de la population, qui permet de connaître la circulation du virus sur le territoire communal et d’anticiper les évolutions de la situation au regard des indicateurs sanitaires tels que les taux d’incidences ou le nombre de cas déclarés de plusieurs semaines.
Cette approche innovante de surveillance épidémiologique dans les eaux usées fait actuellement l’objet de nombreuses recherches et initiatives gouvernementales et internationales. A ce titre, Veolia participe au programme OBEPINE (Observatoire Épidémiologique des Eaux usées), soutenu par le Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation. 150 stations d’épuration ont été sélectionnées par le réseau OBEPINE et seront suivies de façon régulière au sein de l’observatoire.
Conformément aux dispositions de la Loi Barnier du 2 février 1995, la commune est tenue de présenter, dans les six mois suivant la clôture de l’exercice, un rapport annuel sur le prix et la qualité des services publics de l’eau et de l’assainissement des eaux usées : il s’agit de renforcer les mesures de protection de l’environnement et d’améliorer l’information des usagers.
Ce rapport est élaboré à partir du rapport de délégation de l’entreprise fermière des réseaux.
A partir du rapport de délégation, le rapport sur le prix et la qualité des services publics de l’eau et de l’assainissement rappelle, pour chacun des services, les principales caractéristiques techniques du service, dresse un état de la tarification et des recettes, présente également les indicateurs de performance, détaille les investissements et leur financement, fait état des actions de solidarité initiées en matière de distribution d’eau, et rappelle finalement les principaux faits marquants de l’année.
En séance du 25 juin dernier, le Conseil Municipal a approuvé les deux rapports 2019 de l’eau et de l’assainissement. Vous pouvez les consulter auprès du service Accueil de l’Hôtel de Ville, ou les télécharger :
RPQS Eau : http://jonquieres-st-vincent.com/wp-content/uploads/2020/07/RPQS-JSV-AEP-2019.pdf
RPQS Assainissement : http://jonquieres-st-vincent.com/wp-content/uploads/2020/07/RPQS-JSV-EU-2019.pdf
L’Etablissement Public Territorial de Bassin (EPTB) Vistre Vistrenque publie le bulletin mensuel de situation des nappes au 1er juin 2020.
Depuis le début de l’année, le sud du département du Gard enregistre un déficit pluviométrique de l’ordre de 40 % et des températures supérieures à la normale de 1 à 3 °C. Seul le mois d’avril enregistre des précipitations conformes aux normales. Le mois de mai comptabilise 44 mm de pluie sur le secteur de Nîmes, c’est un peu moins que la moyenne qui est de l’ordre de 65 mm. Au fil de ce bulletin, le niveau des nappes sera comparé à celui des années antérieures : 2019 et 2017. Pour mémoire l’année 2017 est une année avec une faible recharge hivernale et un été sec.
Nappe de la Vistrenque :
Dans le secteur central, au Mas Faget, depuis le début de l’année les petits épisodes pluvieux ont simplement contribué à stabiliser la baisse du niveau sans générer de recharge. En mai la situation reste conforme à celle des mois précédents et le niveau reste stable. Le 1er juin 2020, le niveau est inférieur de 0,9 m à celui du 1er juin 2019 et inférieur de 10 cm à celui du 1er juin 2017. La situation est inférieure aux moyennes inter-annuelles.
Vers Nîmes et Caissargues, le niveau décroît en mai de 30 cm. Le 1er juin, il est comparable aux normales, comparable à celui du 1er juin 2019 et inférieur de 25 cm à celui du 1er juin 2017.
Dans le secteur le plus aval, au sud du Cailar, la baisse constatée en mai est de 15 cm. La situation est conforme aux moyennes inter-annuelles. Le niveau est équivalent à celui du 1er juin 2019 ainsi qu’à celui de 2017.
Nappe des Costières :
Dans le secteur de Bellegarde, le niveau se stabilise en mai après une lente baisse depuis le début de l’année. La situation est conforme aux moyennes inter-annuelles. Le niveau est comparable à celui du 1er juin 2019 et inférieur de 15 cm à celui de 2017. Dans le secteur de Saint-Gilles, les pluies d’avril ont généré une hausse du niveau qui rejoint les normales début mai et s’y maintient jusqu’à mi-mai avant d’entamer une baisse. Le niveau est comparable à celui du 1er juin 2019 et supérieur de 10 cm à celui du 1er juin de 2017.
Conclusions :
Le déficit pluviométrique qui s’est installé depuis le début de l’année 2020, n’a pas permis de poursuivre la recharge engagée à l’automne dernier. Les pluies de printemps ont contribué à limiter la baisse des niveaux mais restent insuffisantes pour combler le déficit cumulé. Au final, la recharge 2019/2020 reste donc très limitée. La situation évolue peu entre le 1er mai et le 1er juin et reste hétérogène selon les secteurs.Le déficit observé à l’aval se maintient sans toutefois s’accentuer (la situation est même sensiblement plus favorable dans le secteur du Cailar). Dans le secteur Nord, Nord-Est, la situation reste proche des normales. Le secteur des Costières, vers Saint-Gilles et Garons, montre une situation plutôt déficitaire.
Carte de situation au 1er juin 2020 :http://jonquieres-st-vincent.com/wp-content/uploads/2020/06/Nappes-phréatiques.jpg20