Bulletin de situation de l’EPTB Vistre Vistrenque – Mai 2021

Bulletin de situation de l’EPTB Vistre Vistrenque – Mai 2021

Situation au 4 mai 2021 et évolution de la situation depuis le 1er avril 2021

Le mois d’avril fait exception aux mois qui le précèdent, car il enregistre une pluviométrie conforme aux normales ! En effet, un premier épisode pluvieux de faible intensité s’est déroulé les 10 et 11 avril donnant 8 mm de pluie sur Aigues-Mortes et une trentaine sur le secteur de Nîmes. Fin avril, début mai un second épisode pluvieux, procure 40 mm sur Aigues-Mortes et entre 40 et 80 mm sur le secteur de Nimes et Saint-Gilles.   Bien évidemment ces épisodes pluvieux, à eux seuls, ne sont pas en mesure de compenser le déficit installé depuis de long mois.   Ce bulletin examine l’impact des pluies sur les nappes le 4 mai, car le 1er mai se trouvait en plein épisode pluvieux.    

Nappe de la Vistrenque

 

Dans le secteur central, au Mas Faget, les pluies connues durant le mois d’avril contribuent seulement à stabiliser le niveau. Le 4 mai, le niveau reste bas et inférieur de 70 cm à celui du 1er mai 2020.   
Vers Nîmes et Caissargues, les épisodes pluvieux d’avril compensent la baisse du niveau qui, au final, reste stable sur la période. Le niveau est très bas et inférieur de 70 cm à celui du 1er mai 2020.
 
Dans le secteur le plus aval, au sud du Cailar, là aussi, les pluies ont seulement permis de stabiliser le niveau, qui reste bas et inférieur de 15 cm à celui de l’an dernier à la même date.

Zones d’alimentation

Dans les zones d’alimentation de la nappe, les pluies du mois d’avril ont eu un impact globalement positif, mais hétérogène selon les secteurs. Cela s’explique par la   disparité des cumuls de précipitation mesurés sur le territoire.
Dans le secteur nord à Courbessac, en bordure des calcaires, seul le deuxième épisode pluvieux impacte le niveau de la nappe qui remonte (+20 cm) pour retrouver un niveau comparable à celui de début avril. Début mai, le niveau est très bas et inférieur de 1,20 m à celui de l’an dernier à la même date.
A Bezouce, comme à Nîmes Courbessac, le niveau baisse en avril et remonte à la faveur du 2e épisode pluvieux (+20cm), restaurant ainsi le niveau de début avril.
Dans le secteur de Vergèze, où les calcaires se remplissent et se vidangent beaucoup plus rapidement que la nappe de la Vistrenque, les pluies ont été bénéfiques et le niveau remonte de 1,10 m sur le mois d’avril. Toutefois, le déficit était tellement marqué que ces pluies restent insuffisantes pour restaurer une situation plus proche des moyennes interannuelles. Le niveau, inférieur de 2,75 m par rapport à celui du 1er mai 2020, reste très bas.
A Uchaud la situation suit la même tendance qu’à Vergèze, mais de manière atténuée. Les pluies, bien que bénéfiques, sont insuffisantes pour combler le déificit.
Sur la bordure Nord des Costières à Garons, la faible épaisseur de l’aquifère induit des fluctuations importantes du niveau de la nappe. Celui-ci enregistre deux pics à la faveur des épisodes pluvieux. Le niveau remonte donc de 85 cm en avril ce qui permet de limiter le déficit, mais le niveau reste toujours très bas.

Nappes des Costières

Dans le secteur de Bellegarde, les pluies permettent de stabiliser le niveau en avril. Début mai, il reste modérément bas et inférieur de 25 cm à celui de l’an dernier à la même date.
Dans le secteur de Saint-Gilles, les épisodes pluvieux successifs compensent la baisse du niveau, qui au final reste stable sur la période. Le niveau est modérément bas et inférieur de 35 cm à celui du 1er mai 2020.

Conclusion

La recharge très limitée de l’automne et l’hiver 2020/2021 plaçait les nappes Vistrenque et Costières dans une situation déficitaire, début avril.   Les épisodes pluvieux survenus en avril ont un impact limité sur les nappes. En effet, les pluies ont été extrêmement favorables à la végétation en pleine croissance et ont contribué à limiter les prélèvements, notamment en terme d’arrosage. Aussi sur la plupart des secteurs, les pluies ont seulement contribué à stabiliser les niveaux. Seules les zones d’alimentation (notamment le secteur de Vergèze) et les Costières enregistrent une hausse de leur niveau qui contribue à limiter partiellement le déficit enregistré depuis plusieurs mois. Ce répit sera très probablement d’une durée limitée.   Toutefois, l’épisode pluvieux en cours pourrait rallonger cette période de répit. La situation des nappes sera donc à nouveau examinée début juin.
Rappelons que le Préfet du Gard, a placé l’ensemble du département en vigilance sécheresse. Aucune mesure de restriction n’est obligatoire à cette heure, mais chacun est invité à adopter une gestion la plus économe possible de l’eau pour limiter les impacts sur les nappes. Les mesures sont consultables sur le site de la DDTM30.     

Carte de situation au 4 mai 2021


Evolution du niveau dans le forage du Mas Faget en mètre NGF depuis le 1er janvier 2001
 
EPTB Vistre Vistrenque Gestion des rivières et des eaux souterraines
2bis rue entre vignes – 30470 Aimargues – contact@vistre-vistrenque.fr
Le service de l’eau dans le contexte épidémiologique

Le service de l’eau dans le contexte épidémiologique

Le délégataire des services publics de l’eau et de l’assainissement, la société VEOLIA, dresse un point d’organisation et de fonctionnement du service de l’eau dans le contexte de propagation de la Covid-19.

> Concernant le service aux administrés

Les sites d’accueil Veolia sont ouverts aux administrés selon les modalités suivantes, pour garantir la sécurité de chacun :

  • Selon la situation locale : L’accès aux sites d’accueil s’effectue principalement sur rendez-vous. Un dispositif de prise de rendez-vous en ligne est mis à disposition sur internet. Il permet aux consommateurs de trouver l’agence la plus proche de chez eux et de choisir le moment de leur visite. La planification par rendez-vous permet de limiter le temps d’attente et de s’assurer plus aisément que la distanciation physique est respectée.
  • VEOLIA met en œuvre un respect absolu des gestes barrières et des consignes des autorités de santé. Ainsi, le port d’un masque est indispensable, à l’intérieur du site. Lors de leur rendez-vous, il est demandé aux consommateurs de se munir de leur masque et de leur propre stylo. Par ailleurs, une désinfection très régulière des locaux d’accueil est effectuée.
  • Si une personne présente des symptômes de Covid-19, VEOLIA ne sera pas en mesure de la recevoir. Le site internet et l’accueil téléphonique sont alors à privilégier.

Les services consommateurs numériques : démarches et informations disponibles 24/7

Dans un contexte de ré-accélération de l’épidémie de Covid-19, le fonctionnement optimal des accueils téléphoniques reste possiblement sujet à des perturbations, pouvant engendrer des délais de traitement épisodiquement plus long qu’à l’accoutumée. 

VEOLIA invite donc les consommateurs à les contacter en priorité sur www.eau.veolia.fr, où ils peuvent effectuer l’essentiel de leurs démarches 24/7, sans avoir à se déplacer. 

Face à une situation dont on ne saurait évaluer avec certitude la durée, les équipes de Veolia sont plus que jamais mobilisées pour mettre à disposition des citoyens consommateurs de services d’eau et d’assainissement, un panel complet de services numériques.

De fait, les derniers mois l’ont plus que jamais prouvé : les services numériques permettent de simplifier la vie des consommateurs, qui plus est en toute sérénité. 

Besoin d’effectuer une demande ou de mettre à jour ses informations personnelles ? D’informations sur la qualité de l’eau, son prix et les éventuels travaux en cours dans sa commune ? De consulter ses consommations et de régler sa facture ? Envie d’opter pour des services pratiques comme le prélèvement bancaire, la mensualisation ou la facture électronique ?… Les sites internet et applications smartphones offrent toutes ces possibilités. Chaque consommateur a notamment accès à un esp@ce personnel sécurisé, pour effectuer toutes ses démarches en toute sérénité, de chez lui.

Beaucoup d’entre eux ont d’ailleurs basculé pendant la crise sur les outils digitaux mis à leur disposition. Qu’il s’agisse de transmission des relevés de compteurs, de règlement de factures voire de questions sur le service, le recours aux services numériques est en très forte augmentation. 

> Surveillance du coronavirus SARS COV-2 dans les eaux usées

Comme nombre de virus, le Sars Cov2 est excrété dans les selles par les individus porteurs qu’ils soient ou non symptomatiques. Les eaux usées sont collectées et traitées au niveau des usines de dépollution. Les analyses réalisées sur ces eaux usées  peuvent donner des indicateurs sur l’état de contamination de la population raccordée en amont. 

Les publications scientifiques récentes ont montré que la quantité de matériel génétique de virus dans les eaux usées était un indicateur “précoce” de la santé sanitaire de la population, qui permet de connaître la circulation du virus sur le territoire communal et d’anticiper les évolutions de la situation au regard des indicateurs sanitaires tels que les taux d’incidences ou le nombre de cas déclarés de plusieurs semaines.

Cette approche innovante de surveillance épidémiologique dans les eaux usées fait actuellement l’objet de nombreuses recherches et initiatives gouvernementales et internationales. A ce titre, Veolia participe au programme OBEPINE (Observatoire Épidémiologique des Eaux usées), soutenu par le Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation. 150 stations d’épuration ont été sélectionnées par le réseau OBEPINE et seront suivies de façon régulière au sein de l’observatoire.

Le rapport annuel sur le prix et la qualité des services publics de l’eau et de l’assainissement est disponible !

Le rapport annuel sur le prix et la qualité des services publics de l’eau et de l’assainissement est disponible !

Conformément aux dispositions de la Loi Barnier du 2 février 1995, la commune est tenue de présenter, dans les six mois suivant la clôture de l’exercice, un rapport annuel sur le prix et la qualité des services publics de l’eau et de l’assainissement des eaux usées : il s’agit de renforcer les mesures de protection de l’environnement et d’améliorer l’information des usagers.

Ce rapport est élaboré à partir du rapport de délégation de l’entreprise fermière des réseaux.

A partir du rapport de délégation, le rapport sur le prix et la qualité des services publics de l’eau et de l’assainissement rappelle, pour chacun des services, les principales caractéristiques techniques du service, dresse un état de la tarification et des recettes, présente également les indicateurs de performance, détaille les investissements et leur financement, fait état des actions de solidarité initiées en matière de distribution d’eau, et rappelle finalement les principaux faits marquants de l’année.

En séance du 25 juin dernier, le Conseil Municipal a approuvé les deux rapports 2019 de l’eau et de l’assainissement. Vous pouvez les consulter auprès du service Accueil de l’Hôtel de Ville, ou les télécharger :

RPQS Eau : http://jonquieres-st-vincent.com/wp-content/uploads/2020/07/RPQS-JSV-AEP-2019.pdf

RPQS Assainissement : http://jonquieres-st-vincent.com/wp-content/uploads/2020/07/RPQS-JSV-EU-2019.pdf

Bulletin de situation de l’EPTB Vistre Vistrenque – Mai 2021

Situation des nappes phréatiques

L’Etablissement Public Territorial de Bassin (EPTB) Vistre Vistrenque publie le bulletin mensuel de situation des nappes au 1er juin 2020.

Depuis le début de l’année, le sud du département du Gard enregistre un déficit pluviométrique de l’ordre de 40 % et des températures supérieures à la normale de 1 à 3 °C. Seul le mois d’avril enregistre des précipitations conformes aux normales. Le mois de mai comptabilise 44 mm de pluie sur le secteur de Nîmes, c’est un peu moins que la moyenne qui est de l’ordre de 65 mm.   Au fil de ce bulletin, le niveau des nappes sera comparé à celui des années antérieures : 2019 et 2017. Pour mémoire l’année 2017 est une année avec une faible recharge hivernale et un été sec.

Nappe de la Vistrenque :

Dans le secteur central, au Mas Faget, depuis le début de l’année les petits épisodes pluvieux ont simplement contribué à stabiliser la baisse du niveau sans générer de recharge. En mai la situation reste conforme à celle des mois précédents et le niveau reste stable. Le 1er juin  2020, le niveau est inférieur de 0,9 m à celui du 1er juin 2019 et inférieur de 10 cm à celui du 1er juin 2017. La situation est inférieure aux moyennes inter-annuelles.
Vers Nîmes et Caissargues, le niveau décroît en mai de 30 cm. Le 1er juin, il est comparable aux normales, comparable à celui du 1er juin 2019 et inférieur de 25 cm à celui du 1er juin 2017.
Dans le secteur le plus aval, au sud du Cailar, la baisse constatée en mai est de 15 cm. La situation est conforme aux moyennes inter-annuelles. Le niveau est équivalent à celui du 1er juin 2019 ainsi qu’à celui de 2017.

Nappe des Costières :

Dans le secteur de Bellegarde, le niveau se stabilise en mai après une lente baisse depuis le début de l’année. La situation est conforme aux moyennes inter-annuelles. Le niveau est comparable à celui du 1er juin 2019 et inférieur de 15 cm à celui de 2017.   Dans le secteur de Saint-Gilles, les pluies d’avril ont généré une hausse du niveau qui rejoint les normales début mai et s’y maintient jusqu’à mi-mai avant d’entamer une baisse. Le niveau est comparable à celui du 1er juin 2019 et supérieur de 10 cm à celui du 1er juin de 2017.

Conclusions :

Le déficit pluviométrique qui s’est installé depuis le début de l’année 2020, n’a pas permis de poursuivre la recharge engagée à l’automne dernier. Les pluies de printemps ont contribué à limiter la baisse des niveaux mais restent insuffisantes pour combler le déficit cumulé. Au final, la recharge 2019/2020 reste donc très limitée.   La situation évolue peu entre le 1er mai et le 1er juin et reste hétérogène selon les secteurs.Le déficit observé à l’aval se maintient sans toutefois s’accentuer (la situation est même sensiblement plus favorable dans le secteur du Cailar). Dans le secteur Nord, Nord-Est, la situation reste proche des normales. Le secteur des Costières, vers Saint-Gilles et Garons, montre une situation plutôt déficitaire.

Carte de situation au 1er juin 2020 :http://jonquieres-st-vincent.com/wp-content/uploads/2020/06/Nappes-phréatiques.jpg20

Nouveau point sur le service de l’eau, au 14 avril 2020

Nouveau point sur le service de l’eau, au 14 avril 2020

Notre délégataire VEOLIA dresse un nouveau point de la situation sanitaire au regard du service public de distribution d’eau potable.

1 – Point sur la quantité de chlore dans l’eau

Certains consommateurs ont pu ces derniers jours ressentir un goût de chlore plus présent que d’habitude dans l’eau du robinet. Alors que nous appliquons globalement les mêmes traitements de potabilisation, qui permettent comme l’a signalé l’OMS d’éliminer tous les virus, dont le coronavirus, nous vous expliquons ici ce qu’il peut en être sur vos contrats Veolia. 
Afin de fournir une eau toujours de qualité répondant aux exigences sanitaires fixées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et les Agences régionales de santé (ARS), nous garantissons un résiduel de chlore suffisant de 0,1 mg/litre en tout point du réseau, et ce comme habituellement. 
Dans la majorité des cas, sauf contexte spécifique local et sur demande d’une ARS, nos consignes de chloration de l’eau en sortie d’usine de traitement d’eau potable sont maintenues à leur niveau antérieur à l’apparition du Covid-19. En effet, les consignes de traitement de l’eau pratiquées habituellement permettent de garantir une désinfection suffisante de l’eau et sont adaptées au temps de contact en réseau. 
Localement, avec la période de confinement, la consommation en eau peut évoluer. Elle a nettement diminué, voire s’est complètement arrêtée dans les zones où se concentrent bureaux et industries. L’eau est alors amenée à séjourner plus longtemps dans le réseau de distribution. Ainsi, pour éliminer tout risque de pollution et maintenir un résiduel de chlore suffisant de 0,1 mg/litre en tout point du réseau, il peut alors être décidé d’augmenter légèrement le taux de chlore nécessaire en sortie d’usine de production d’eau potable. Cet ajustement reste adapté à la situation locale et n’est donc pas généralisé pour continuer à offrir aux consommateurs le meilleur confort d’usage de leur eau. 
A l’inverse, la consommation est nettement plus élevée dans les zones résidentielles, avec pour conséquence une accélération de la circulation de l’eau dans les canalisations. L’eau arrive donc plus vite qu’à l’accoutumée au robinet de certains consommateurs, directement en provenance des usines de production d’eau potable. Dans ces cas de figure, elle a donc pu être chlorée peu de temps avant sa consommation. Cela explique les différences de goût ou d’odeur de l’eau perçues par certains consommateurs.

Qu’il s’agisse d’appliquer les gestes barrières essentiels (se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon) ou d’assurer l’hygiène quotidienne, corporelle et domestique, l’eau peut être utilisée en toute confiance.  
A nouveau, l’OMS comme les agences sanitaires indiquent que le virus Covid-19 ne montre pas de résistance particulière aux traitements habituels de l’eau potable (charbon, chlore, ozone, UV). Il n’y a donc aucun risque à boire l’eau du robinet, ce n’est pas un vecteur de transfert du Covid-19. 

2- Le fonctionnement de toutes les installations d’eau et d’assainissement, y compris de décarbonatation, est actuellement assuré sans perturbation particulière

Depuis le début de la crise sanitaire, nous sommes organisés pour assurer les services essentiels à la vie et à l’hygiène de chacun des habitants de votre territoire. Près de 80% de nos collaborateurs sont aujourd’hui mobilisés, sur le terrain ou à distance, pour leur permettre d’accéder à une eau potable de qualité et en quantité suffisante, et de bénéficier d’un service de traitement des eaux usées, essentiel pour la salubrité des villes et la protection de l’environnement. 
Le maintien des effectifs est garanti grâce à une rotation des personnels et une coordination quotidienne par une cellule de crise, comme cela est prévu dans notre Plan de Continuité d’Activité (PCA).
Alors que les citoyens sont actuellement particulièrement sensibles à leur confort dans leur usage de l’eau, nous vous précisons que cette continuité de service est assurée jusque dans nos prestations d‘adoucissement de l’eau, destinée à rendre l’eau moins dure, moins calcaire, et notamment moins agressive pour la peau ou les appareils électroménagers.

3- Toujours au service des consommateurs

Afin d’accompagner au mieux les citoyens-consommateurs pendant cette période difficile, nos équipes dédiées aux relations avec les consommateurs ont ajusté  leur organisation et redéployé leur activité, comme les moyens mis en oeuvre, pour répondre aux différents enjeux d’adaptation qu’exigent le contexte épidémique et ses multiples répercussions :

Maintenir notre dispositif d’accueil téléphonique
Grâce à la mobilisation et à l’agilité de nos équipes chargées de l’accueil téléphonique de nos consommateurs, l’ensemble de nos centres de relation client maintiennent depuis le début de l’épidémie leur activité de traitement des demandes d’intervention les plus urgentes (manque d’eau, fuites ou encombrement des évacuations d’eaux usées). Un effort conséquent d’information des consommateurs, pour les inciter à recourir en priorité aux services digitaux mis à leur disposition, pour les demandes n’ayant pas de caractère d’urgence, contribue à cette gestion optimisée des flux de demandes des consommateurs.
Resserrer les liens avec les consommateurs
La distribution d’eau et l’assainissement des eaux usées sont des services publics de proximité essentiels. Ils font partie intégrante de la vie quotidienne ; a fortiori  pour la plupart de nos concitoyens confinés à leur domicile. Notre mission de service public inclut la nécessité d’être aux côtés des citoyens. Dans la situation actuelle, qui perturbe à des degrés divers nos canaux de contact, nous nous devons d’adapter nos modes classiques d’échanges avec eux pour maintenir et même renforcer le lien. Pour les accompagner au jour le jour, les aider à bénéficier au mieux de leurs services d’eau et d’assainissement (ex : garantie sanitaire de l’eau du robinet, conseils d’hydratation en confinement, nécessité de jeter les lingettes à la poubelle…), ou encore leur simplifier la vie en les orientant vers les modes d’interaction les mieux adaptés actuellement (ex : privilégier les services en ligne sauf urgence, opter pour le règlement en CB ou le prélèvement bancaire pour moins dépendre du courrier…), nous démultiplions nos communications, chaque semaine via différents canaux (rubrique dédiée sur eau.veolia.fr/infos-covid-19, lettres d’informations digitales, e-mailings, SMS, réseaux sociaux, infos sur factures…).

Sécuriser les ressources de vos services
Assurer la pérennité économique des services d’eau et d’assainissement constitue bien sûr  un objectif fondamental de notre action durant l’épidémie.Après nous être prioritairement assurés du maintien du cycle normal de facturation, nous réactivons progressivement les opérations de relance, sans appliquer de pénalités de retard de paiement (NB : les pénalités et intérêts de retard mentionnés dans les règlements de service entrent dans le cadre de l’ordonnance n°2020-306 du 25 mars 2020 ; elles sont donc suspendues pendant la période d’urgence sanitaire, plus un mois) Cependant, pour tenir compte de la situation exceptionnelle que vivent, plus ou moins durement, nos consommateurs, nous avons adapté les modalités de relance à ce contexte, que ce soit en termes de messages ou de processus plus attentionnés (comme, par exemple, des relances téléphoniques personnalisées).

Contribuer au soutien du tissu économique de proximité
Nous mettons  également en oeuvre un traitement spécifique des entreprises concernées par les dispositions de la loi d’urgence sanitaire (report des échéances exigibles entre le 12/03/20 et l’issue de l’urgence sanitaire plus un mois ; suspension des pénalités de retard) Veolia accompagne, à ce titre, les mesures de sauvegarde de l’activité, engagées par le gouvernement, pour préserver le tissu économique de proximité. Nous avons donc mis à disposition des entreprises potentiellement éligibles au dispositif gouvernemental, une page d’information dédiée sur notre rubrique en ligne www.eau.veolia.fr/infos-covid-19. Un processus associé de collecte, via des formulaires dédiés, des demandes de report des factures, à la fin du mois suivant la fin de l’urgence sanitaire est parallèlement déployé.

Nicolas CHAMAN,
Responsable Développement Commercial Territoire GARD / LOZÈRE
Veolia Eau – Région SUD