Notre délégataire des services publics de l’eau et de l’assainissement, la société VEOLIA, représentée par son directeur du territoire Gard-Lozère, dresse un point sur la situation du service de distribution d’eau potable au 7 avril 2020.
« Chère Madame, cher Monsieur,
Suite à ma dernière communication relative à votre service d’eau et/ou d’assainissement dans le contexte d’épidémie Covid-19, je souhaite vous faire part des informations suivantes.
L’eau du robinet peut être consommée en toute sécurité. Nous l’avons déjà évoqué la dernière fois : il n’y a aucun risque à boire l’eau du robinet, ce n’est pas un vecteur de transfert du Covid-19. Par ailleurs, le virus ne génère pas de risque spécifique dans la gestion du service d’assainissement, au regard des précautions prises en temps normal pour se prémunir d’autres pathogènes habituellement présents dans les eaux usées.
Informations sur notre organisation de gestion de crise La résilience fait partie de nos métiers. Dans le respect de nos Plans de Continuité d’Activité, nous avons mis en place des cellules de pilotage […] à l’échelon national, au niveau régional et au niveau de chacun de nos 66 territoires. Elles se réunissent quotidiennement pour décliner les directives, les adapter au niveau local, et aux évolutions permanentes de la situation. Elles ont également pour mission d’anticiper les mesures à prendre pour apporter des réponses à l’ensemble des équipes, des clients – élus, services et industriels – , ainsi qu’aux citoyens consommateurs.
Pour garantir cette continuité d’activité, Veolia met tout en œuvre pour assurer la sécurité de ses collaborateurs, particulièrement celles et ceux qui sont sur le terrain. Notre vigilance est totale sur la sécurité pour faire face à cette période inédite. Nous équipons nos personnels d’outils de protection individuelle, qui sont par ailleurs impératifs tout au long de l’année pour les agents mobilisés notamment sur les sites de traitement des eaux usées. Les mesures de prévention des risques professionnels déjà existantes au sein de Veolia, ainsi que le respect rigoureux des gestes barrières et mesures de distanciation, sont suffisants pour prévenir toute transmission du Covid-19. Les pouvoirs publics, adossés aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé l’ont confirmé. Dès lors que toutes les conditions de sécurité sont remplies, nous faisons tout pour continuer à assurer les travaux et opérations de maintenance, importants pour entretenir les réseaux et préparer la reprise. Grâce à nos outils digitaux, une grande partie des fonctions support, également très mobilisées pour que les usines et les équipes terrain puissent fonctionner, a pu être transférée en télétravail. Par ailleurs, grâce à la télégestion des sites que nous gérons et à notre plateforme Hypervision 360, vous pouvez avoir accès aux données d’exploitation du service et à un suivi de sa performance, et ce, en toute transparence, comme en période normale. Via cette plateforme, nos équipes sont informées en temps réel des éventuels dysfonctionnements rencontrés sur les usines et sont en mesure d’établir rapidement un premier diagnostic de la situation avant de décider d’une intervention, en relation avec vos services.
Promouvoir ensemble le bon geste citoyen. Nous avons lancé en début de semaine une action de sensibilisation des citoyens sur le bon usage des lingettes : “les lingettes c’est pas dans les toilettes !” Depuis le début de la crise, nos équipes mobilisées sur le terrain font en effet face à une recrudescence d’interventions causées par des amas de lingettes qui obstruent les réseaux. Ces lingettes, jetées dans les toilettes, génèrent des centaines d’interventions évitables, pour déboucher les canalisations d’eaux usées et préserver le bon fonctionnement des stations d’épuration. Dans certains services, ce sont plus de 70% des interventions de terrain qui sont actuellement consacrées aux dégâts des lingettes. C’est pourquoi nous avons invité 1,2 million d’abonnés, ayant accepté de recevoir des emails de notre part, à adopter le bon geste. Nous les avons également diffusés sur nos sites internet et nos réseaux sociaux. Aujourd’hui, nous vous proposons également de participer au relais de ce message afin de sensibiliser les citoyens sur les conséquences écologiques et économiques du déversement de ces déchets, qui induisent potentielle-ment une pollution du milieu naturel et un dérèglement de l’écosystème. Faire ce geste civique, jeter correctement son déchet, c’est respecter les agents qui œuvrent au quotidien sur le terrain, c’est lutter contre l’épidémie et assurer une hygiène domestique qui contribue à garantir la sécurité sanitaire.
Face à l’évolution de la situation, je veillerai, avec les équipes locales, à vous informer des évolutions importantes de notre plan de continuité d’activité et de toute information importante. Vous pouvez compter sur l’engagement de tous chez Veolia. Nous sommes fiers de “Nos Héros du Quotidien” et du fait que les Français prennent conscience, plus que jamais en cette période difficile, de l’importance des services essentiels que nous leur rendons à vos côtés. Je reste à votre disposition pour répondre à vos éventuelles sollicitations. Bien cordialement
Renaud ORSUCCI Directeur du Territoire GARD LOZERE – VEOLIA Région Sud Activité Eau
Pour vous sensibiliser aux bons gestes en cette période de confinement :
En période de restriction de déplacements, la plupart de nos commerces de bouche sont ouverts : nous vous invitons à en user et à en abuser lorsqu’ils répondent à vos besoins, plutôt que de vous déplacer sur de plus longues distances vers Beaucaire ou Nîmes.
Nous avons installé des panonceaux « Espace sans Tabac » aux trois écoles ainsi qu’au Parc des Ateliers Municipaux, offerts par La Ligue contre le Cancer.
Espaces sans tabac : définition • Les Espaces sans tabac sont un des projets emblématiques de la Ligue contre le cancer depuis 2012 • Les espaces sans tabac de la Ligue contre le cancer concernent des lieux publics extérieurs, de préférence clairement délimités, où il est interdit de fumer: • Plage, plage de lac, plage urbaine, aire de jeux, espace vert, parc, jardin, • Abord d’école, • Espace extérieur hospitalier, stade…
Les espaces sans tabac répondent à de nombreuses préoccupations de notre société: • Fort soutien de l’opinion publique, • Favorables à la santé de la population, • Protecteurs de l’environnement, • Faible coût de mise en place • Générateurs d’économies pour les communes en lien avec les coûts d’entretien et de nettoyage.
Quels sont les objectifs des Espaces sans tabac ?
• Dénormaliser le tabagisme afin de changer les attitudes face à un comportement néfaste pour la santé, • Réduire l’initiation au tabagisme des jeunes et encourager l’arrêt du tabac, • Préserver l’environnement des mégots de cigarettes et des incendies, • Promouvoir l’exemplarité et la mise en place d’espaces publics conviviaux et sains.
Protéger les jeunes et encourager l’arrêt du tabac:
Protéger les jeunes • Le Centre International de Recherche sur le Cancer recommande de proscrire la consommation de tabac dans les lieux publics extérieurs afin de limiter les opportunités de fumer et ainsi réduire l’expérimentation du tabac et l’entrée dans le tabagisme des jeunes. Encourager l’arrêt du tabac: • De nombreuses études montrent qu’une réglementation encadrant le tabagisme dans les lieux publics peut également inciter les fumeurs à cesser de fumer. Les espaces sans tabac limitent les possibilités de fumer, réduisent l’acceptabilité sociale du tabagisme et accroissent le soutien aux mesures nationales de lutte contre le tabagisme.
Préserver l’environnement des mégots de cigarettes : Un mégot contient : • des milliers de substances chimiques et pollue à lui seul 500 litres d’eau, • des matières plastiques et met plus de 10 ans à se dégrader dans la nature. Chaque année, près de 30 milliards de mégots de cigarettes sont jetés dans les rues de France dont 350 tonnes juste pour Paris. Cette pollution a un coût : Le coût de ramassage des mégots est à la charge des collectivités, financé par les impôts locaux. Il est estimé à 38 euros par habitant et par an.
Le ministère des Solidarités et de la Santé a activé depuis le 1er
février la plateforme téléphonique d’information « Nouveau coronavirus ».
Cette plateforme téléphonique, accessible au 0800 130 000 (appel gratuit depuis un poste fixe en France, 7 jours sur 7, 24h/24) permet d’obtenir
des informations sur le COVID-19 et des conseils si vous avez voyagé
dans une zone où circule le virus ou côtoyé des personnes qui y ont
circulé.
Cette plateforme n’a pas vocation à recevoir les appels des personnes
qui ont des questions médicales liées à leur propre situation : en cas
de doute, si elles ont séjourné dans une zone où circule le virus et ont
des symptômes évocateurs (fièvre, toux, difficultés respiratoires),
elles doivent appeler le SAMU Centre 15, qui les orientera.
Pour les personnes sourdes et malentendantes, une FAQ en ligne est disponible sur le site du Gouvernement
Les symptômes décrits évoquent principalement une infection
respiratoire fébrile. Certains cas présentent également des difficultés
respiratoires et des anomalies pulmonaires.
D’une manière générale pour les infections à coronavirus, dans les cas
plus sévères, le patient peut être victime d’un syndrome de détresse
respiratoire aigu, d’une insuffisance rénale aiguë, voire d’une
défaillance multi-viscérale pouvant entraîner un décès.
Comme pour beaucoup de maladies infectieuses, les personnes présentant
des pathologies chroniques présentent un risque plus élevé.
Modes de transmission du virus
D’après les autorités chinoises, la majorité des premières personnes
malades s’étaient rendues sur le marché de Wuhan (fermé depuis le 1er
janvier 2020) ; l’hypothèse d’une maladie transmise par les animaux est
donc privilégiée, toutefois le réservoir animal à l’origine de cette
transmission n’est pas connu à ce jour.
La contamination interhumaine est avérée.
Diagnostic et prise en charge
Conformément à la définition des cas de Santé Publique France,
des signes d’infection respiratoire, chez une personne ayant voyagé ou
séjourné en Chine ou dans une zone où circule activement le virus* dans
les 14 jours précédant l’apparition des symptômes nécessitent une prise
en charge adaptée.
Les patients potentiellement infectés par le COVID-19 doivent être
pris en charge dans l’un des 138 établissements identifiés sur le
territoire français. Il n’y a actuellement pas de traitement spécifique
vis-à-vis de ce type d’infection à coronavirus. Le traitement est donc
symptomatique.
Pour toute personne ayant séjourné en Chine ou dans une zone où circule activement le virus* dans les 14 jours précédents
Surveillez votre température 2 fois par jour
Portez un masque chirurgical en présence de votre entourage et en dehors du domicile
Réduisez
les activités non indispensables (cinéma, restaurant, soirées…) et la
fréquentation de lieux où se trouvent des personnes fragiles (hôpitaux,
maternités, établissements d’hébergement pour personnes âgées…)
Lavez-vous les mains régulièrement
En cas de fièvre ou sensation de fièvre, toux, difficultés à respirer : Contactez rapidement le SAMU centre 15 en signalant votre voyage Ne vous rendez pas directement chez le médecin, ni aux urgences de l’hôpital.
* Zones où circule activement le virus : Chine (Chine
continentale, Hong-Kong, Macao), Singapour, Corée du Sud, régions de
Lombardie, de Vénétie et d’Emilie-Romagne en Italie, Iran.
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